Une quinzaine de minutes plus tard, j’aperçois devant moi dans un maigre faisceau de lumière des pas hésitants. Il s’agit d’Eduardo, originaire de Santander, perdu dans la nuit, avec pour seule lampe de poche la lumière de son GSM éclairant ses pas. Nous aurons l’occasion de faire connaissance et de papoter jusqu’à Zubiri, et je ne le sais pas encore à ce moment là, mais nos rythmes coïncideront jusqu’à Santiago. Burguete est encore tout endormie lorsque nous la traversons et nous sommes remis sur le bon chemin par une dame du village alors que nous nous apprêtions à suivre la grand route, tout absorbé par nos passionnantes discussions.
Arrivée vers 14h00 à l’auberge de Larrasoaña. Le temps de prendre une douche, je me mets ensuite en route de la “tienda” (supermarket). Il est tenu par un hispano-belge ayant vécu 12 ans à Bruxelles… et qui n’a pas tout à fait perdu son accent si caractéristique.
Le soir, resto au village, menu à 12 €.
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